Tout le monde pense que les ateliers d’écriture sont réservés, à l’instar des clubs de bridge, aux anciennes profs de français à la retraite. Et c’est un peu l’image que certains ateliers tentent de préserver, puisque cette clientèle captive a tout son temps et des moyens. Pour autant, cette vision des choses frise la caricature. Or, si vous avez toujours rêvé d’écrire, sur de belles feuilles blanches ou sur un écran internet, mais que vous n’osez pas vous lancer, l’atelier d’écriture du XXIe siècle est la piste d’envol idéale !… 

En fait, tout le monde écrit. Pas seulement les bonnes vieilles profs de français désœuvrées. Sachez qu’à l’heure où j’écris ce billet, il existe en France deux millions et demi d’écrivains en herbe qui possèdent un manuscrit qu’ils considèrent comme achevé et prêt à publier par un éditeur ! De fait, depuis l’essor d’internet, il n’a jamais été aussi facile que de publier quelque chose, ne serait-ce que par des plates-formes d’auto-édition comme PublishRoom par exemple (voir notre article sur le sujet). Ainsi, beaucoup de gens écrivent, que ce soit des femmes ou des hommes !

Là où les choses sont plus cruelles, c’est que puisque la possibilité de s’éditer est forte, chacun a la sensation qu’être lu est devenu facile. Or, ce n’est pas le cas. À l’ère du Big Data, où chacun d’entre nous croule sous une masse quotidienne d’informations diverses à donner le tournis, être visible est devenu extrêmement compliqué. Et se faire connaître exige en principe une qualité de contenus au-dessus de tout soupçon. L’originalité, le plaisir engendré mais aussi la perfection de la forme, sont les seuls véritables moyens d’obtenir des lecteurs.

Les ateliers d’écriture pour se déculpabiliser

Ainsi, pour se lancer dans l’aventure de l’écriture, il est souvent bon d’avoir un coup de pouce. Tout d’abord, pour se déculpabiliser. Combien de fois entend-on dans son entourage une personne clamer timidement qu’elle adore écrire, sans oser montrer ses textes par peur du jugement d’autrui et, pire encore, du ridicule ? Or, que les choses soient claires, une partition de Mozart restant dans un tiroir, ce n’est que du silence. De même, un texte n’existe que s’il est lu.

Se confronter à d’autres, aussi passionnés, aussi hésitants parfois, mais néanmoins motivés et bienveillants, est toujours une expérience salutaire. En écriture, la liberté de parole et la déculpabilisation sont deux attitudes qui comptent.

Les ateliers d’écriture façon 1950 sont-ils morts ?

Il est bien certain qu’il y a encore une dizaine d’années, les ateliers d’écriture jouaient un peu tous sur deux tableaux.

Le premier consistait en un ciblage il est vrai pas toujours très dynamique : les riches retraités. Et pour ne pas les brusquer, on faisait de la poésie à travers des jeux de mots, comme ceux inventés par OULIPO : cadavres exquis, lipogrammes, jeux d’écriture étaient certes bien distrayants, mais finalement pas plus que de faire des mots croisés en bande organisée !… Et les bénéfices de ce type d’exercices étaient, semble-t-il, bien limités.

Deuxième méthode stratégique : les ateliers d’écriture professionnels dont s’occupent des professionnels s’adressant à des professionnels sur un ton professionnel. Dans chaque entreprise, il faut écrire des rapports administratifs, des comptes rendus de réunions, des mémos, des rapports sociaux ou d’activités. Comme c’est souvent plus difficile que ça en a l’air, le patron envoie quelques heureux élus, grâce aux fonds de formation de la boîte, fréquenter un atelier dédié à l’écriture administrative. Il est difficile de trouver moins glamour et moins motivant que ce type d’atelier. Et pourtant, cette pratique a laissé semble-t-il une trace durable dans les esprits.

Entre sinistre pensum et club du troisième âge, l’atelier d’écriture n’a-t-il aucune issue ?

Les ateliers d’écriture d’aujourd’hui

Il ne faut certes pas croire que de nos jours, les ateliers d’écriture ressemblent à cela, même s’il peut encore en exister. Mais les mythes ont la peau dure.

Certains ateliers sont par exemple orientés vers l’écriture web. Vous rêvez de créer un blog qui fonctionne, qui est suivi, qui est lu, commenté, relayé ? Vous voulez qu’il soit à votre image dans la forme, mais aussi dans le fond ? Vous souhaitez que la ligne éditoriale vous ressemble et, qu’en plus, le tout soit bien référencé sans que cela ne coûte trop cher ? Un atelier d’écriture, s’il est orienté écriture web, peut répondre à votre attente en allant jusqu’à vous apprendre comment maîtriser WordPress par exemple, et les rudiments techniques suffisants pour ajuster votre propre template. Inutile de préciser qu’ici, le public est mixte et jeune. PluMe propose ce type d’atelier.

Si vous rêvez d’écrire des articles journalistiques pour votre association afin d’animer tout ça et de créer de l’événement, certains ateliers d’écriture proposent également des stages orientés vers cette élaboration textuelle spécifique. PluMe propose du coaching de groupe pour cela.

Si vous désirez plutôt mener à bien l’écriture d’un recueil de nouvelles ou d’un roman, que vous avez des idées mais que vous ignorez comment  vous y prendre efficacement, l’atelier d’écriture dit littéraire, comme PluMe, est également un excellent tremplin. Vous y parcourrez, en groupe, des techniques, des méthodes, des angles de vue, et vous pourrez y proposer vos idées sans risque qu’on vous les vole ou qu’on se fiche de vous. Par contre, en confrontant tout cela aux autres, vous avancerez et prendrez vos aises avec votre plume tout en passant de bons moments – ce qui est, dans le fond du problème, l’essentiel.

Le coaching éditorial : un complément des ateliers d’écriture

L’étape suivante résulte aussi des ateliers d’écriture. En imaginant que, grâce à ceux-ci, vous y voyiez infiniment plus clair dans votre projet d’écriture, mais que vous ayez besoin d’une aide spécifique, d’un œil qui vous accompagne et d’une voix qui vous motive, un coach éditorial peut vous prendre en main à chaque étape du travail, jusqu’à la présentation de votre manuscrit, s’il est bien achevé, à un éditeur. Vous multiplierez alors grandement vos chances d’être publié.

L’écriture, ce n’est donc pas un loisir réservé aux « vieux ». Au contraire, c’est une activité en plein essor qui peut être tout à fait épanouissante, conviviale, passionnante et dépoussiérée. Il suffit juste d’oser franchir le pas, et les ateliers d’écriture peuvent bel et bien être décisifs dans cette démarche. Mieux, c’est une activité idéale à partager à deux !

Pour en savoir plus :

7 novembre 2024
PluMe MasterMind atelier d'écriture

Tenter les ateliers d’écriture

Tout le monde pense que les ateliers d’écriture sont réservés, à l’instar des clubs de bridge, aux anciennes profs de français à la retraite. Et c’est […]
5 novembre 2024
PluMe MasterMind atelier d'écriture

Le frein à l’écriture

Beaucoup rêvent d’écrire mais n’y arrivent pas. Certains n’osent pas commencer. D’autres ne parviennent pas à finir. Et quelques-uns même possèdent un manuscrit qu’ils ne se […]
31 octobre 2024
PluMe MasterMind atelier d'écriture

La naissance de PluMe d’EscaMpette

L’activité d’écriture et PluMe d’EscaMpette Cette activité est née d’un constat et d’une envie très forte qui ne datait pas d’hier. Le constat : travailler pour […]