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Boris Vian, poète maudit ?

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Boris Vian est un auteur qui a fini par être reconnu. L’Écume des jours a même donné lieu à une adaptation à l’écran l’année dernière de la part de Michel Gondry. Ce que parfois l’on sait moins, c’est que cette renommée a mis beaucoup de temps pour s’installer. En tout cas, elle n’a pas eu lieu du vivant de Boris Vian, qui a eu une vie d’auteur fort difficile. Dans les années 1990, il était même encore difficile de préparer un mémoire de maîtrise sur cet auteur qui passait pour mineur aux yeux de certains universitaires… Et pourtant…

La famille Vian habite à Ville d’Avray, commune cossue située dans les Hauts-de-Seine, dans un bel hôtel particulier situé à côté de celui de la famille Rostand. C’est une famille d’artistes puisque Yvonne, la mère de Boris, joue du piano et de la harpe. C’est pourquoi elle a nommé son second fils Boris, né en 1920, en hommage à Boris Godounov, l’opéra de Moussorgski. Boris a deux frères et une sœur. Sa prime enfance est réputée insouciante et la famille vit avec chauffeur, professeurs à domicile, jardinier…

Boris Vian : une enfance insouciante à Ville d’Avray

Mais Paul, le père, est bientôt ruiné à la suite du krach de 1929. La famille quitte le bel hôtel particulier pour s’installer dans la maison de gardiens, tandis que la villa va être louée à la famille Menuhin, dont le fils, Yehudi, et un jeune prodige du violon qui sera mondialement connu. Pendant ce temps, Paul cherche du travail mais la famille vivote. Il traduit quelques textes littéraires anglais en français, et devient représentant des médicaments homéopathiques de l’abbé Chaupitre à Boulogne, avant de devenir démarcheur pour une agence immobilière parisienne.

Quand Boris a 12 ans, il souffre de rhumatismes articulaires aigus qui lui causent une insuffisance aortique. Sa mère, d’un tempérament anxieux, va dès lors tout faire pour protéger Boris du monde extérieur et celui-ci va vivre une enfance recluse qui, en définitive, laissera des traces.

Boris ira au collège de Sèvres puis au lycée Hoche de Versailles. Son imagination est débordante, il crée toutes sortes de machines. Mais il est très souvent malade, ce qui ne l’empêche pas d’obtenir son bac de français classique et d’intégrer la prépa à l’Ecole Centrale du lycée Condorcet de Paris. Il sortira ingénieur en 1942. Entre temps, il se confrontera à l’absurdité du monde en guerre. Fuyant la France occupée, la famille Vian s’installe en 1940 à Capbreton. Vian y fait la connaissance de JAcques Loustalot (le « Major ») et de sa femme, Michelle Léglise, avec laquelle il se marie à Paris en 1941.

Boris Vian : Jazz, ingénierie et écriture

Boris apprend la trompette et s’inscrit au Hot Club de France, présidé par Louis Armstrong et Hugues Panassié en 1937. Il rejoint l’orechestre amateur de Claude Abadie en 1942, rencontre Claude Luter en 1944 et à la Libération hante les caves de Saint-Germain-des-Prés, dont le Tabou. C’est ici que l’on trouve les orchestres les plus renommés de l’époque.

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Vian s’ennuie ferme lors de ses études à Centrale, et il s’en évade par la musique. Il est engagé en 1942 à l’Association française de normalisation (AFNOR) où, sans conviction, il se laisse vivre jusqu’en 1946. Il a heureusement du temps pour écrire des chansons, des poésies et pour jouer de la trompette.

Comme la famille Vian est férue de jeux de mots, de calembours, de blagues, Boris est dans un univers littéraire depuis toujours. Sa femme Michelle écrit elle aussi un roman. Son père écrit des poèmes ou des « bouts rimés ». Cette époque est donc aussi insouciante qu’agréable, malgré le travail à l’AFNOR qui pèse.

Michelle et Boris ont un petit garçon, Patrick, en 1942. Vian invite des « zazous » chez lui à Ville d’Avray. Ces derniers investissent les Champs-Elysées, puis le Quartier Latin. Le jazz essaime à leur passage. Hélas, en 1944, Paul Vian est assassiné chez lui. Boris est contraint de vendre la maison de son enfance.

Boris Vian et Saint-Germain-des-Prés

Il doit habiter dans l’appartement familial parisien de sa femme. Son ami Jean Rostand livre alors à Gallimard un manuscrit de poèmes de Boris, Vercoquin et le plancton, en passant par l’écrivain Raymond Queneau, créateur d’OULIPO et alors secrétaire général de Gallimard. Boris et Raymond deviennent des amis très proches, Raymond devenant une genre de père de substitution pour Boris.

En 1946, Boris fréquente assidûment Saint-Germain-des-Prés que les Zazous ont investi, notamment au Caveau des Lorientais et au Tabou. Ceci dit, à cette époque, Boris prend rarement part à des fêtes débridées. Il préfère en organiser chez ses beaux-parents, réunissant des musiciens de jazz. En tout état de cause, Boris découvre après la guerre le nouveau jazz, le bebop. Rue Dauphine, il côtoie les existentialistes et il rencontre Merleau-Ponty, Jacques Prévert, Juliette Gréco, Marcel Mouloudji ou encore Louis Armstrong. Il devient un proche ami de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir.

Hélas, Gallimard refuse avec force les manuscrits de Boris. Queneau ne lâche pourtant pas Boris et lui fait signer un autre contrat pour Les Lurettes fourrées, sans en avoir lu une ligne. Il intègre Vian dans une bande de joyeux journalistes du journal Combat, ce qui permet à Boris de quitter bientôt l’AFNOR où il s’ennuie ferme. Il intègre l’Office professionnel des industries et des commerces du papier et du carton en 1946, ce qui lui donne un peu d’argent et du temps pour écrire L’Écume des jours. On y voit une vie insouciante où la mort rôde en arrière-plan, ce qui montre qu’elle est bien présente dans l’existence de Boris. Il dédie ce roman à Michelle et à Queneau et compte remporter le prix de la Pléiade en 1946. Mais Vian se trouve en butte à Jean Paulhan qui, à cette époque, fait la pluie et le beau temps chez Gallimard et malgré le soutien de Queneau et de Sartre, on suit l’avis de Paulhan en récompensant Jean Grosjean à la place de Boris. Ce faisant, ce n’est pas Vian, mais Queneau qui est visé. Pour autant, Boris vit cela très mal. En 1946, c’est chez lui que Sartre et Merleau-Ponty se brouillent irrémédiablement avec Albert Camus. Pendant ce temps, les romans de Vian publiés s’avèrent de sévères échecs commerciaux…

Boris Vian et les déconvenues éditoriales de Sullivan

Boris se met à peindre et est exposé en galerie à Paris, ceci dit sans reconnaissance particulière. En 1946, Tropique du Cancer d’Henry Miller provoque un ras de marée en même temps qu’un scandale dans le petit monde de Paris. Vian rencontre Jean d’Halluin au Flore qui vient de créer une petite maison d’édition,  Les Editions du Scorpion. Il commande à Vian un roman qui serait dans la veine de celui de Miller. Boris écrit en quinze jours un roman s’inspirant des romans noirs américains, avec leur lot de scènes érotiques. Il prétend avoir traduit en français un manuscrit d’un certain Vernon Sullivan. Les premières critiques sont indignées, ce qui laisse espérer un beau scandale.

Hélas, les conservateurs – dont le Journal du Dimanche – décident de porter plainte contre l’auteur. Un deuxième Vernon Sullivan est en préparation, mais suite à ces plaintes, on suspecte Vian d’être l’auteur de ces romans sulfureux, même si ce dernier s’en défend. Gallimard refuse ainsi Automne à Pékin. Vian risque deux ans de prison et une amende de 300 000 francs, en étant accusé d’être un « assassin par procuration » par le Cartel d’action sociale et morale dirigé par un certain Daniel Parker. Boris Vian tente de prouver qu’il n’est pas Vernon Sullivan en écrivant nuitamment le manuscrit « original » de J’irai cracher sur vos tombes en anglais… Les poursuites sont finalement suspendues en 1947.

Boris Vian se réfugie dans le jazz et fréquente alors Duke Ellington. Il écrit de nombreuses chroniques dans le journal Jazz Hot et prend partie pour le nouveau jazz, ce qui ne lui vaut pas que des amitiés. Il soutient le bebop et fait connaître en France des musiciens aussi importants de Dizzy Gillespie ou Miles Davis. Boris Vian suit Duke Ellington partout dans Paris, au Flore, aux Deux-Magots, au Vieux Colombier et il joue beaucoup de trompette. Par malheur, sa maladie cardiaque empêche Vian de continuer à jouer et il doit y renoncer en 1949.

Pendant ce temps, ni les romans de Vernon Sullivan, ni ceux écrits sous le nom de Boris Vian (Automne à PékinLes Fourmis )ne se vendent. En novembre 1948, Boris Vian reconnaît officiellement être Vernon Sullivan, pensant être libéré de tout tracas judiciaire, mais le Cartel moral lui retombe dessus. J’irai cracher sur vos tombes est interdit en 1949 et le fisc réclame des indemnités gigantesques. Boris Vian est endetté et il quitte Michelle. En 1950, sa pièce de théâtre L’Équarrissage pour tous est un échec et ses représentations cessent.

Boris Vian et les années Ourson

Boris Vian rencontre néanmoins, en 1950, lors d’un cocktail chez Gallimard, une certaine Ursula Kübler, une danseuse suisse à la réputation d’indépendance. Il tombe vite amoureux d’elle. Boris et Ursula s’installent dans un tout petit appartement tandis que Michelle, maîtresse de Sartre, demande le divorce. Vian à cette époque chante dans le cabaret de Pierre Prévert La Fontaine des Quatre-Saisons mais l’argent ne rentre pas.

En 1953, L’Arrache-cœur est publié mais ne rencontre aucun succès. Vian renonce à la littérature. Il survit de petites traductions et de piges dans sa chambre de bonne avec Ursula, est souvent malade et est harcelé par le fisc.

Enfin, la pièce de théâtre Cinémassacre jouée à la Rose Rouge notamment par Rosy Varte est un succès. Avec Raymond Queneau qu’il retrouve à cette époque après quelques années de silence, Vian intègre le Collège de ‘Pataphysique où il va fréquenter Dubuffet, Miro, Ernst, Duchamp, Ionesco et beaucoup d’autres artistes ou écrivains célèbres.

Vian a écrit beaucoup de chansons qui sont parfois interprétées par Henri Salvador ou Mouloudji. Il fréquente les music-halls avec Ursula. La chanson Le Déserteur produira un scandale lors de la défaite de Diên Biên Phu ou la guerre d’Algérie, ce qui entravera les ventes de disque de Boris. En 1955, les chansons de Vian rencontrent un accueil mitigé, mais Léo Ferré et Georges Brassens trouvent un réel talent à l’auteur, et les critiques journalistiques – notamment de la part du Canard Enchaîné – sont bonnes. Boris trouve des cachets de plus en plus élevés.

C’est en 1951 qu’est fondé le Club des Savanturiers, qui publient des articles dans la presse, notamment dans Les Temps modernes. Ils promeuvent une nouvelle littérature portée par des auteurs comme Bradbury ou H.G. Wells, aux côtés d’André Breton et de Léo Malet. Cette littérature, la science-fiction, permet à Vian d’obtenir des contrats de traduction.

En 1955, Vian épouse Ursula Kübler. Ils s’installent alors Cité Véron, près de la place Blanche, à côté de chez les Prévert. Boris est très fatigué, mais il obtient un grand nombre de contrats, comme une proposition de réédition aux éditions de Minuit de la part d’Alain Robbe-Grillet. La censure interdit un grand nombre de ses chansons jusqu’en 1958, en pleine guerre d’Algérie.

Boris Vian et ses dernières années

En 1956, Vian s’effondre. Atteint d’un œdème pulmonaire, il sait qu’il est très malade. Il met beaucoup de temps à remonter la pente. Automne à Pékin, réédité par les éditions de Minuit, n’obtient une fois de plus aucun succès. Boris continue d’écrire des chansons et la maison Philips lui propose de prendre la tête d’une collection Jazz pour tous qui lui demandera énormément de travail. Comme dérivatif, Vian écrit parallèlement En avant la zizique.

Malgré une immense fatigue, Boris va au bout de lui-même entre les piges, les traductions, les écritures de chansons. Il écrit une comédie musicale, Fiesta, et il vend ses droits de J’irai cracher sur vos tombes pour le cinéma à Océans-films. Il écrit dans Le Canard Enchaîné et promeut Brassens qui, en 1958, n’a encore aucun succès. Il fait connaître Serge Gainsbourg et son Poinçonneur des Lilas. A l’hiver 1958, il rencontre la chanteuse allemande Hildegard Knef et trompe Ursula.

Le 23 juin 1959, J’irai cracher sur vos tombes est projeté pour la première fois au cinéma marbeuf aux Champs-Elysées. Boris Vian sait déjà que cette adaptation est lamentable et a demandé que son nom soit retiré du générique. Il assiste avec tous ses amis à la projection, mais le coup est si rude qu’il s’effondre après quelques minutes de film. Il décède quelques instants plus tard d’une crise cardiaque.

Boris sera enterré au cimetière de Ville d’Avray. Sa tombe est neutre et n’indique pas son identité.

Ce sont dans les années 60 et 70 que les romans de Vian seront reconnus. L’Écume des jours va devenir une icône de mai 68. On le donnera à étudier dans les écoles. L’intégrale est publiée en 2003 chez Fayard, puis enfin chez Gallimard, dans la Pléiade, en 2010.

En savoir plus sur Boris Vian

Romans et recueils de nouvelles

  • Romans parus sous son nom
  • 1946 : Vercoquin et le Plancton
  • 1947 : L’Écume des jours
  • 1947 : L’Automne à Pékin
  • 1950 : L’Herbe rouge
  • 1953 : L’Arrache-cœur

Romans parus sous le pseudonyme de Vernon Sullivan

  • 1946 : J’irai cracher sur vos tombes
  • 1947 : Les morts ont tous la même peau
  • 1948 : Et on tuera tous les affreux
  • 1950 : Elles se rendent pas compte (1948-1950)

Roman parus à titre posthume

  • 1966 : Trouble dans les andains (1942-1943)

Roman inachevé

  • Conte de fées à l’usage des moyennes personnes (1943)

Recueils de nouvelles

  • 1949 : Les Fourmis (1949)
  • 1965 : Les Lurettes fourrées (1948-1949)
  • 1970 : Le Loup-garou (1945-1953)
  • 1980 : Écrits pornographiques (nouvelles, poésies, textes divers, 1946-1956)
  • 1981 : Le Ratichon baigneur (1946-1952)

Théâtre et opéra

  • 1950 : L’Équarrissage pour tous (1947)
  • 1952 : Cinémassacre mis en scène par Yves Robert193. (avec Rosy Varte, Guy Pierauld Jean-Marie Amato194)
  • 1953 : Le Chevalier de neige
  • 1958 : Fiesta (livret d’opéra)
  • 1960 : Les Bâtisseurs d’Empire ou le Schmürtz écrite en 1957
  • 1964 : Le Goûter des généraux
  • 1965 : Le Dernier des métiers
  • 1970 : Le Chasseur français, écrit en 1955, publié pour la première fois en 1970
  • 1971 : Série blême (Vian) (1954)
  • 1974 : Tête de méduse (1951) jouée
  • 1982 : Opéras (Vian) (livrets d’opéra, 1958-1959)

Poésie

  • 1944 : Cent sonnets
  • 1948 : Barnum’s Digest (1946-1948)
  • 1949 : Cantilènes en gelée (1946-1949)
  • 1962 : Je voudrais pas crever (recueil) (1951-1959)
  • 1966 : Poèmes et chansons
  • 1954 : Le Temps de vivre (Boris Vian)

Essais

  • 1951 : Manuel de Saint-Germain-des-Prés
  • 1951 : Traité de civisme, inédit, publié en chapitres dans Les Temps Modernes
  • 1958 : En avant la zizique… et par ici les gros sous, Le Livre contemporain

Chansons

  • 1952 : Allons z’enfants
  • 1954 : Le Déserteur
  • 1954-1959 : À tous les enfants
  • 1955207 ou 1956209 : La Complainte du progrès
  • 1955 : La Java des bombes atomiques
  • 1955 : Le Petit Commerce
  • 1956 : Fais-moi mal, Johnny
  • 1957 : Musique mécanique
  • 1958 : La Marche des gosses
  • 1959 : L’Arbre aux pendus
  • Blouse du dentiste
  • Les Joyeux bouchers
  • 1954 : J’suis snob
  • On n’est pas là pour se faire engueuler
  • Mozart avec nous
  • Barcelone
  • 1955 : Je bois
  • Bourrée de complexes
  • La Java des chaussettes à clous
  • Arthur, où t’as mis le corps ?
  • 39 de fièvre

Cinéma

Scénariste
  • 1952 : Saint-Tropez, devoir de vacances, court métrage de Paul Paviot
  • 1958 : La Joconde : Histoire d’une obsession, court métrage de Henri Gruel
  • 1959 : J’irai cracher sur vos tombes de Michel Gast
Acteur
  • 1948 : Ulysse ou Les Mauvaises Rencontres, court métrage d’Alexandre Astruc : le lotophage
  • 1949 : Désordre, court métrage de Jacques Baratier : lui-même
  • 1952 : Saint-Tropez, devoir de vacances, court métrage de Paul Paviot : lui-même
  • 1952 : La Chasse à l’homme, court métrage de Pierre Kast
  • 1956 : Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy : le cardinal
  • 1957 : Amour de poche de Pierre Kast : le gérant des bains
  • 1958 : La Joconde : Histoire d’une obsession, court métrage de Henri Gruel : le professeur des sourires
  • 1959 : Les Liaisons dangereuses
  • 1960 de Roger Vadim : Prévan
  • 1960 : Le Bel Âge de Pierre Kast : Boris Vian vu par les cinéastes
  • 1968 : L’Écume des jours, adapté et réalisé par Charles Belmont avec Jacques Perrin, Marie-France Pisier, Sami Frey, Annie Buron, Bernard Fresson, Alexandra Stewart.
  • 2010 : Gainsbourg, vie héroïque, film de Joann Sfar. Boris Vian apparaît épisodiquement sous les traits de Philippe Katerine
  • 2011 : V comme Vian, téléfilm de Philippe Le Guay qui retrace une partie de sa vie. Il est incarné par Laurent Lucas
  • 2011 : Le Cinéma de Boris Vian, documentaire de Yacine Badday et Alexandre Hilaire sur les rapports entre Vian et le monde du cinéma.
  • 2013 : L’Écume des jours, tournage en 2012, dans une réalisation de Michel Gondry.

Traductions

  • Le Grand Horloger (The Big Clock) de Kenneth Fearing paru en juin 1947 aux Éditions Les Nourritures Terrestres, rééditions : Nouvelles Éditions Oswald (NeO) in collection Le Miroir Obscur no 8, 1988, Christian Bourgois in « collection Série B », 1999.
  • Le Monde des Ā et sa suite Les Joueurs du Ā de A. E. van Vogt, parus en Rayon fantastique en 1953 et 1957.
  • Le Grand Sommeil et La Dame du lac (avec Michelle Vian) de Raymond Chandler, parus en Série noire.
  • Les Femmes s’en balancent (Dames Don’t Care), avec Michelle Vian, roman de Peter Cheyney paru en Série noire en 1949.
  • Histoire d’un soldat (A Soldier’s Story), les mémoires du Général Omar Bradley.
  • Le Jeune Homme à la trompette, biographie romancée du trompettiste de jazz américain Bix Beiderbecke (1903-1931), rédigé par Dorothy Baker en 1938, traduit en 1951
  • L’Homme au bras d’or (Man with the Golden Arm), roman de Nelson Algren paru chez Gallimard en 1956.
  • Tout smouales étaient les Borogoves, nouvelle de Lewis Padgett

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